Parfois, il y a beaucoup de questions sur la photographie d'accouchement.
Les conversations sont parfois longues et les questions sont hésitantes. Les fous rires éclatent et le sujet semble surréaliste. Les questions sur la photographie d'accouchement sont sensibles, douces, préoccupantes et toujours pleines d'émotions! Je vous écris ici, quelques unes des plus fréquentes parce que peut-être, vous avez les mêmes en tête.
1. Est-ce que tu prends absolument des photos super graphiques?
C'est souvent la première question! L'accouchement vient directement avec la pudeur qui s'envole dans le corridor.
Mais on se parle avant. On en discute. On trouve comment vous êtes à l'aise avec cet aspect. Parfois c'est cette curiosité de tout voir, parfois c'est une demande que je sois positionnée derrière votre épaule pour être moins en avant-plan!
2. Comment fais-tu pour arriver à temps?
Je ne sais tellement pas! Il y a la vie, les bébés qui arrivent plus vite, le trafic, le texto envoyé trop tard, ma vie de famille... La clé, c'est qu'on se tienne au courant de vos dernières journées. Vos rendez-vous de suivi jusqu'à votre feeling ce matin là. Mais soyons réalistes, l'accouchement est imprévisible, c'est possible que je le manque. Je serai alors là pour les premiers moments.
Plus j'ai d'informations, plus je peux être prête. J'aurai toutes mes choses dans mon auto. Je fais partie de votre team. Arrive alors automatiquement la prochaine question:
3. À quel moment devons-nous t'appeler pour être certains ou certaines que tu ne manques pas l'accouchement?
Dès que votre travail semble commencer, appelez-moi. Je mettrai alors en marche mon arrivée. Je préfère arriver trop tôt ou prendre des clichés d’un “faux travail” que de manquer votre accouchement. Il n’y aura pas de surplus monétaire ajouté à la facture parce que je me suis rendue à une fausse alerte.
Personnellement, je me suis rendue quatre fois à l’hôpital pour du faux travail. Ces photos feront partie de votre histoire, tout simplement.
4. Comment as-tu décidé de devenir photographe d'accouchement?
J'ai trois enfants et mes accouchements ont tous été très différents. Ces moments ont été un big deal pour moi et je sais que ça l'est pour toutes les femmes. On en parle après, autour d'un café comme si c'était un récit obligé... mais c'est profond et je restais parfois avec l'impression qu'on n'y accordait pas assez de puissance.
Je suis ensuite tombée sur une publication de International Birth photographers et j'ai été happée par les émotions. J'ai tout de suite su que je devais essayer... au moins. Laisser aux femmes, aux hommes et aux enfants ce souvenir incroyable de leur naissance. C'est FOU et étrange à la fois.
5. Utilises-tu un flash?
Non. Je préfère utiliser la lumière ambiante. Ce défi de photographe, il m'appartient et je me retrouve parfois dans des pénombres difficiles à rendre et c’est parfait comme ça.
J'apporte avec moi des lumières de lune, pour m'aider. Je vais allumer quelques lumières ou ouvrir les rideaux quand ce sera un moment le moins intrusif pour vous (après l’accouchement). Mon souci est de préserver au maximum votre grotte de maman. J’ai aussi une caméra qui est silencieuse, alors vous n’entendrez aucun “clic”.
6. Tu vas être présente pendant combien de temps?
Aussi longtemps que nécessaire! En photographie d'accouchement, je ne compte pas les heures. Je suis là jusqu'à la fin. J'ai dans mon sac de quoi manger et dormir. Je me gère.
7. Est-ce que tu publies ensuite sur les réseaux sociaux?
Peut-être un peu, peut-être en gros, peut-être pas du tout. La photographie d'accouchement est différente. C'est votre histoire et j'ai un respect très grand pour celle-ci. Vous me direz le niveau avec lequel vous êtes à l'aise.
Chose certaine, je garde la tite gêne des réseaux sociaux et je ne publie pas de photos graphiques. Je vais choisir celles qui me parlent le plus et qui m'aideront à entrer en contact avec d'autres mamans et papas qui souhaitent des photos. C'est mon moyen de promotion.
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